Philosophie des Sciences Physique Théorique

Présentation

J’ai intégré en 2010 le département de physique de l’Ecole Normale Supérieure de Cachan pendant trois ans, avant de poursuivre en master 2 de physique théorique et mathématique à Marseille, puis en thèse de doctorat que j’ai soutenue en 2018.

Pendant cette thèse, en 2016, j’ai découvert le champ de la pensée critique à travers une formation doctorale, ce qui a ravivé chez moi une passion pour l’épistémologie et la philosophie des sciences qui sommeillait depuis le début de mon parcours universitaire. Après ma thèse, j’ai alors suivi une année de master 2 en philosophie des sciences au département ALLSH de l’université d’Aix-Marseille, avant de commencer une deuxième thèse de doctorat en 2020 en philosophie des sciences et épistémologie à l’université de Mons, en Belgique.

Je donne aussi depuis la fin de ma thèse de physique de nombreuses formations, enseignements et ateliers d’introduction à la pensée critique et à l’épistémologie.

j’interviens auprès de publics très variés allant des doctorants aux élèves du secondaire, en passant par des conférences grand public ou à des interventions auprès d’associations, au sein du collectif CORTECS.

Pendant ma thèse de physique, que j’ai réalisé sous la direction de Serge Lazzarini et de Thierry Masson au centre de physique théorique (CPT), à Marseille, mon travail tournait autour de différentes formulations mathématiques des théories de jauge, qui constituent le cadre dans lequel sont formulées les théories physiques les plus fondamentales.

Mon travail de thèse en philosophie des sciences, quant à lui, se situe à l’intersection de deux problèmes épistémologiques. D’une part, le problème de la démarcation scientifique, c’est-à-dire la recherche d’une démarcation claire entre ce qui serait scientifique d’un coté, et ce qui ne serait pas scientifique (ou qui serait pseudo scientifique) de l’autre. En d’autres termes, la recherche d’une définition de la scientificité, c’est-à-dire du caractère scientifique d’un énoncé, d’une théorie ou d’un modèle.

D’autre part, le problème de l’unité épistémologique des sciences, à savoir : peut-on comprendre toutes les disciplines scientifiques au sein du même paradigme épistémologique, malgré leur grande diversité d’objets, d’approches empiriques et de productions théoriques ?

En d’autres termes : peut-on définir la scientificité de telle façon à ce qu’on puisse en déduire des critères épistémologiques qui s’appliquent aux productions des différentes disciplines indépendamment de leur spécificité ?

Je travaille en particulier sur la physique, bien sûr, mais également sur les sciences sociales, et notamment sur l’approche dite analytique en sociologie.